Comme beaucoup de nobles, il rentre en 969 à l'abbaye Saint-Remi de Reims où il restera moine toute sa vie. À partir de 972, il est l'élève de Gerbert (le futur pape Sylvestre II), alors écolâtre de l'école épiscopale de Reims. Ce dernier lui demande de rédiger une chronique, qui s'étendra de 882 à 998, prenant ainsi en quelques sortes la suite des annales d'Hincmar .

Intitulée Quatre livres d'histoire (991-998), connus sous le nom dHistoire, cette chronique n'a été redécouverte qu'en 1833 par Pertz dans la bibliothèque de Bamberg, et éclaire les évènements relatifs à la chute des Carolingiens, l'avènement des Capétiens, les irruptions normandes de 885 à 888 et sur la lutte de Louis d'Outremer et de Lothaire avec Hugues le Grand.

Dans cette oeuvre, Richer a transposé de nombreux passages des annales de Flodoard parfois mal à propos. Il a également réinventé ou transposé des évènements. Bien qu'il faille se méfier de ses récits, les Histoires de Richer sont la meilleure et presque unique source pour étudier le règne d'Hugues Capet.

Voir aussi

• Claude Gauvard (sous la direction de), « Richer de Reims », in Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, PUF, 2003, page 1219.
• « Richer_de_Reims », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)

Liens externes

• Richer, vu par Mme Suzanne Martinet
• Édition de Hartmut Hoffmann en ligne (2000)